Nous avons évoqué, dans l’article précédent (Partie 1), notre vision limitée du spectre de lumière qui représente une partie infinitésimale de la matière visible. Aussi, la vue, qui domine de 80-85% notre perception de la réalité, ne peut que traiter 100 bits par seconde des 10 milliards de bits d’informations arrivant à la rétine. Moins de 50% de ces informations passent par les yeux, le reste provient de leur traitement par notre cerveau-mental incluant nos croyances et nos attentes par rapport à ce l’on attend percevoir. Ainsi, chacun perçoit le monde selon ses propres conditionnements sachant que notre cerveau-mental peut nous tromper.
D’après la théorie de l’univers holographique, ce que nous percevons comme réalité est une forme holographique projetée par notre cerveau-mental ou par une surface à la limite de l’univers. D’ailleurs, des philosophes et des scientifques nous disent que notre réalité est possiblement une illusion. De là, tout existe sous forme d’informations prêtes à être décodées par la conscience humaine individuelle et collective (c’est pour cela que nous percevons les mêmes choses).
1. Réalité virtuelle
Faisons l’analogie avec les casques de réalité virtuelle (RV). Ce que l’on voit avec le casque n’existe pas réellement. Bien que ce soit une illusion, les fortes sensations ressenties rendent le monde virtuel si réel. Tout existe dans notre cerveau-mental. Les décors du jeu ne sont pas extérieurs à nous, ils sont en nous. Tout comme l’univers de la réalité virtuelle est en nous. D’ailleurs, le corps, grâce aux neurones miroirs [1], ne peut pas faire la différence entre ce qui est réel et ce qui est imaginé. Nous sommes programmés pour s’identifier à notre corps, qualifié aussi de mental inconscient. Ainsi, en mettant ces casques de RV, on emprisonne encore plus la réalité en augmentant l’illusion.
« Selon les neurosciences, pour réguler et contrôler efficacement le corps dans le monde, le cerveau crée une simulation intégrée du corps dans le monde pour représenter et prédire les actions, les concepts et les émotions. La réalité virtuelle fonctionne de manière similaire : l’expérience de RV tente de prédire les conséquences sensorielles des mouvements d’un individu, en lui montrant la même scène qu’il verra dans le monde réel. Pour y parvenir, le système de RV, comme le cerveau, maintient un modèle de simulation du corps et de l’espace qui l’entoure… La RV partage avec le cerveau le même mécanisme de base : les simulations intégrées ». [2]
De là, notre cerveau-mental crée une simulation et utilise un mécanisme de RV afin de nous faire ressentir l’expérience vécue comme réelle.
Si notre réalité, notre monde holographique, est une illusion qui nous paraît si réelle, alors, en mettant les casques, on s’imagine dans une autre réalité, nous fournissant les mêmes sensations par nos cinq sens, bien que c’est une illusion. Et si notre réalité est-elle aussi une réalité dans une autre ? C’est un peu comme le concept des poupées russes.
Nous manifestons cette réalité par l’acte d’observation, tout comme la particule qui existe sous forme d’onde lorsqu’elle n’est pas observée et sous forme de particules lorsqu’elle est observée (intrication quantique). J’ai déjà spécifié, dans un de mes précédents articles, que ce que nous observons comme vide et tout ce qui nous entoure, y compris nous-mêmes, n’est pas si vide que ça. En effet, nous baignons dans un champ unifié, un champ d’informations, sur lequel on agit et il agit sur nous pour créer cette réalité.
Notre corps et notre mental ne sont pas séparés, ils ne font qu’un. Cet ensemble permet de décoder la réalité. Cependant, cet ensemble, lui-même, si l’on suit ces raisonnements, existe sous forme d’informations qui décodent d’autres informations. Si, dans notre réalité, tout est information décodée sous forme holographique, cela pourrait expliquer l’existence des formes récurrentes, avec les mêmes motifs, qu’on trouve partout dans la nature et en nous-mêmes. Ces motifs sont appelés fractales. Par exemple, la forme des noix ressemble au cerveau, la carotte à l’œil, le haricot rouge aux reins, etc.
source : https://complexe.jimdofree.com/les-fractales/où-les-retrouve-t-on/la-nature-fractale-de-l-univers/
Chaque partie de l’hologramme contient l’information du tout. Les fractales sont des motifs qui se répètent dans une même structure, comme par exemple, les nervures d’une feuille d’une plante ou le motif dans le chou. L’information contenue dans la plus petite portion représente l’information contenue dans l’ensemble. Ainsi, l’hologramme, réduit en plusieurs morceaux, ressemble toujours à l’hologramme original en entier. Par exemple, les travaux de Candace Pert ont montré que tout peptide testé et trouvé dans n’importe quel organe, était potentiellement un neuropeptide avec ses récepteurs dans le cerveau. Cela démontre que le corps est un modèle holographique.
Aussi, on trouve plusieurs points communs entre les plantes et nos organes qu’elles aident à guérir. De là, on dirait que les plantes contiennent les mêmes informations qu’on trouve dans notre corps.
Alors, Qui sommes-nous ?
Je dirai rien et tout, une conscience infinie qui fait une expérience humaine. Dans ce cas, comment est-il possible que nous nous posions cette question et beaucoup d’autres, que nous ne savions pas grand-chose de cet univers avec certitude où tout le monde, sans exception, soit d’accord ? Pourquoi tant de confusion existe ? Pourquoi on fait des recherches pour essayer de comprendre qui nous-sommes, d’où nous sommes venus et que ça nous fascine de résoudre ces mystères ? Est-ce qu’on a oublié qui nous-sommes ? Comment est-il possible que ça arrive ? Si nous sommes cette conscience infinie et le divin existe en nous, comment est-il possible de dévier de l’abondance, l’amour inconditionnel, la plénitude, la paix, le tout et le rien ? Qu’est-ce qui a causé cette déformation ? La pensée ou le mental humain conditionné a-t-il pris une place qui n’est pas la sienne et nous a emprisonné dans cette réalité – qui d’après les scientifiques est holographique et illusoire ?
Michel Cremo, auteur du livre « L’histoire secrète de l’espèce humaine : archéologie interdite », nous dit que d’après les civilisations anciennes, nous sommes ici pour restaurer la conscience à son état originel pur. Ainsi, on comprend que tout est en nous, il suffit de réaliser ce retour, si jamais on peut parler de retour.
Anton Parks, auteur de plusieurs livres et spécialiste de l’exégèse des tablettes sumériennes et des textes anciens, nous parle d’une dégénérescence dans le cerveau qui semble être programmée, de la molécule PP1 (Protein Phosphatase 1) [3]. En effet, cette molécule permet l’oubli et son inhibition favorise la mémoire. Il est certes bénéfique d’oublier mais jusqu’à quel point, jusqu’à oublier qui nous sommes et qu’on recherche sans cesse nos origines, dieu, etc.
Un article [4], paru récemment, stipule que le domaine de l’apprentissage et de la mémoire a largement concentré ses efforts sur la formation de la mémoire, considérant l’acte d’oubli comme une erreur nécessaire et inévitable du système de stockage du cerveau. Cependant, des études récentes montrent que l’oubli pourrait être un mécanisme intentionnel avec des voies moléculaires dédiées. Cela a ouvert de nouvelles voies pour l’étude des processus de la mémoire et de leur manipulation.
2. Univers électrique
Grâce au télescope spatial Hubble, on a découvert que nous ne vivions pas seuls dans cette galaxie. Certes, il existe des billions de galaxies dans cet univers. Ce télescope a capté de fascinantes images de l’univers. Les formes et les motifs des galaxies spirales dans l’espace ont pu être reproduits et simulés en laboratoire, grâce aux lois de la science électrique et non celle de la gravité.
Il existe la théorie de l’univers électrique présenté dans les livres de David Talbott et Wallace Thronhill « Thunderbolts of the Gods » et « The Electric Universe ». Ces livres représentent plus d’une trentaine d’années de travaux de recherche. Vous pouvez regarder ce documentaire des deux auteurs pour avoir une meilleure idée.
On apprend – à l’encontre de ce qu’on a appris à l’école – que la matière peut se présenter sous forme de quatre états : liquide, gaz, solide et plasma. Le chimiste Irvin Langumir a nommé le quatrième état plasma car cette forme a des propriétés vivantes comme le plasma sanguin. Le plasma constitue 99.99% de l’univers visible. Il constitue les étoiles, les nébuleuses, l’éclair, le soleil, les aurores boréales, etc. Le plasma est l’état fondamental de la matière. C’est un médium qui réagit aux forces électromagnétiques et génère de l’électricité. D’ailleurs, seulement les courants électriques produisent des champs magnétiques et électromagnétiques.
Le plasma est un médium électriquement conducteur dans lequel il y a un nombre à peu près égal de particules chargées positivement et négativement, produites lorsque les atomes d’un gaz deviennent ionisés [5].
Rappelons que le champ unifié qui remplit tout l’espace nous entourant est un champ électromagnétique. Ainsi, l’énergie libre existe déjà mais elle n’est pas développée car cela menacerait l’industrie énergétique actuelle et les lobbys derrière.
Le Scientifique Kristian Olaf Birkleland (1867-1917) a découvert des filaments qui sont créés lorsque de l’éléctricité passe par le plasma. Ces filaments sont connus sous le nom de courant de Birkeland et l’univers est couvert de ces filaments.
Hannes Alfvén est un astrophysicien ayant reçu le prix Nobel de physique, en 1970, avec Louis Néel, pour ses travaux d’étude de plasma. Il a établi la cosmologie du plasma, une théorie qui défiait la théorie du Big Bang sur l’origine de l’univers. Sa théorie stipulait que l’univers n’a ni début ni fin [6]. Aussi, le plasma, avec ces forces électriques et magnétiques, a organisé la matière dans l’univers en étoiles et en autres structures plus larges. Ces forces sont des billions de fois plus fortes que la force de gravité. D’ailleurs, on croyait que cette dernière était responsable de la formation des planètes, des étoiles, des galaxies et de leur tenue au niveau de leur orbite. Cependant, la force prédominante n’est pas celle de la gravité. De même, la théorie de la relativité n’a pas pris en compte l’électricité dans son modèle. En outre, Albert Einstein ne conteste pas que sa théorie n’a pas toutes les réponses à plusieurs questions et qu’elle est à discuter.
De là, un des étudiants de Hannes Alfvén, Dr Anthony Peratt, un éminent physicien, a pu reproduire, par des simulations sur des super-ordinateurs et grâce aux lois de l’électricité et non de la gravité, les mêmes motifs de la galaxie spirale dans le ciel.
La physique des plasmas, les lois de la science électrique et la cosmologie du plasma ont démontré, par des expériences de simulation, que les galaxies sont des phénomènes électriques. Nous croyons que tout est séparé, étoile, planète, galaxie, etc. alors que les courants de Birkeland couvrent notre univers et confirment aussi que tout est lié. Lorsque ces courants traversent le plasma, l’électricité génère des champs électromagnétiques. La force magnétique – non celle de la gravité – est prédominante, a formé et a permis de tenir les galaxies, les étoiles, les planètes autour de leur orbite. Qu’en est-il alors du soleil ? Comment continue-t-il de brûler jusqu’à nos jours ?
Selon la théorie gravitationnelle, nous savons que le soleil est une boule de feu avec un noyau représentant un four nucléair. En revanche, l’univers électrique nous donne une nouvelle perception du soleil. Ainsi, si ce dernier est connecté au reste de la galaxie, par les courants électriques, il ne peut pas être séparé du reste et il n’a pas besoin de se consumer tout seul. De là, il ne brûle pas. Le soleil n’est qu’un point focal recevant de l’énergie de la galaxie avec une température à la surface de 6000 K.
D’ailleurs, un des phénomènes qui rejette la théorie standard du soleil d’être une boule de feu, sont les tâches solaires. Si l’énergie provient du noyau du soleil et irradie de la chaleur, toute la surface devrait être irradiée. Toutefois, certaines régions sont des tâches sombres, pas lumineuses et très froides, nommées tâches solaires. Alors plusieurs explications fusent impliquant des phénomènes invisibles. En revanche, ces tâches sont possibles si le soleil est un modèle électrique.
Dans les différents mythes, le ciel vu par nos ancêtres est reporté être différent de celui qu’on voit aujourd’hui. Dr Peratt a pu reproduire différents symboles qui existent en mythologie et dans différents endroits du monde. Ces symboles représentent la géométrie d’un plasma produit en laboratoire. De là, l’univers électrique donne de nouvelles interprétations sur notre univers et l’histoire de l’espèce humaine.
De ce fait, notre corps est électrique et il génère 3.5 trillions de volts [7]. Ne vous est-il jamais arrivé d’être sursauté par un petit frisson de courant éléctrique lorsque vous touchez une surface ou vos clés ou d’avoir vos cheveux plein d’électricité statique ? Ne vous est-il jamais arrivé d’avoir une petite décharge électrique en présence de votre amour ?
Dans le modèle holographique, tout est fait d’informations. Les informations reçues par nos cinq sens sont traduites en signaux électriques pour être traités par notre cerveau-mental et puis projetés sous forme holographique. La nature électrique de notre univers et de nous-mêmes se plient bien aux caractéristiques d’une réalité holographique.
3. Temps et Espace
Le modèle du monde holographique nous dit que nous vivons dans une réalité virtuelle, paraîssant si réelle à cause de nos conditionnements. Tout existe sous forme d’informations prêtes à être décodées et comme l’a dit le célèbre physicien quantique David Bohm, il n’y a aucune séparation entre la matière et la conscience. Ainsi, le temps et l’espace sont aussi des illusions.
Nous savons que le temps psychologique est une illusion. C’est à dire penser dans le présent à des événements passés ou futurs, en ressentant des émotions, est une illusion puisque tout se fait dans le présent. Ce sont des jeux du mental (Mind Games) et le corps ne fait pas la différence entre une expérience réellement vécue ou imaginée grâce aux neurones miroirs (je les qualifie, dans ce contexte, de neurones erreurs – error neurons).
Le temps est relatif, certains peuvent dire que le temps est passé trop rapidement aujourd’hui, alors que d’autres penseraient le contraire. Même Einstein a stipulé que le temps est une illusion. Un article paru dans la prestigieuse revue Nature [8] décortique l’étude du physicien Carlo Rovelli sur comment la physique déconstruit notre perception du temps qui n’est qu’une illusion. Le peintre Salvador Dali, dans son fameux tableau « les montres molles » et ayant été fasciné par la théorie de relativité d’Einstein, représente un temps devenu élastique qui n’a aucune emprise sur son art et sur son être.
La théorie de relativité D’Einstein stipule que le temps et l’espace sont liés et dépasser la vitesse de la lumière nous fait sortir de notre univers. Une expérience a été réalisée en utilisant deux horloges indiquant la même heure, l’une va rester sur terre et l’autre va prendre l’avion et voyager. L’horloge dans l’avion avait un retard par rapport à celle restée sur terre d’une seconde/seconde. Ainsi, plus tu voyages rapidement plus le temps ralentit. Et si l’on dépasse la vitesse de lumière, le temps deviendra-t-il éternel ?
Calendrier
On peut se poser les questions suivantes : pourquoi une année est égale à 12 mois et pourquoi une minute est égal à 60 secondes ?
A l’époque des romains, le mois de Mars représentait le premier mois de l’année et l’année comportait 355 jours et 10 mois. Le mot calendrier provient du latin, du mot calendarium – registre des dettes – et dérive du mot calendae qui désigne le 1er jour du mois, le jour où les romains payaient leurs dettes. Jules César a, par la suite, changé l’année en 365 jours, 12 mois avec Janvier comme premier mois et en prévoyant des années bissextiles. Ceci revient à la même définition donnée par les égyptiens. Les années bissextiles ont été rajoutées car on a trouvé que l’année comporte 365,25 jours. Ainsi, on rattrapait le 0.25 chaque 4 années.
Après, il y a eu la réforme du Pape Grégoire XIII qui a changé le calendrier julien de Jules César en calendrier grégorien. Ce calendrier rajoutait les nombres des mois 28, 29, 30 et 31. D’ailleurs, lors de l’introduction de ce calendrier, 11 jours ont été supprimés. Ainsi, il y a eu passage du 4 Octobre au 15 Octobre 1582. Ce calendrier faisait réfèrence à l’ère chrétienne et à la dénomination après Jésus-Christ (après J.-C.).
Le calendrier Maya est un calendrier totalement différent. Il est composé de deux calendriers. L’un à caractère religieux de 260 jours avec 12 mois de 20 jours et l’autre civil de 365 jours, avec 18 mois de 20 jours. Ce calendrier n’a pas annoncé la fin du monde en 2012 mais plutôt la fin d’un cycle de 5125 années.
Le calendrier islamique Hégirien est un calendrier basé sur le cycle de la lune avec 12 mois comportant 29 ou 30 jours et qui a démarré en l’an 622 [9]. Une année hégirienne compte 354 ou 355 jours, soit moins de 11 jours que le calendrier grégorien. Aujourd’hui, nous sommes en l’an 1443 alors que pour la calendrier grégorien c’est l’an 2022.
Chaque calendrier dispose de ses propres références de calcul par rapport au cycle solaire (grégorien), lunaire (hégirien) et les aspects religieux caractéristiques de chaque ère. Aussi, on a supprimé 11 jours lors de l’introduction du calendrier grégorien. De plus, il existe une différence de 11 jours et 579 années entre le calendrier grégorien et hégirien et beaucoup plus avec celui des Mayas qui utilisaient un autre système.
Heure, Minutes, Secondes
Pour l’heure, les minutes et les secondes, on doit remonter à la Mésopotamie [10], où l’on a emprunté le nombre 12 des mois afin de l’utiliser pour les jours. Il y a eu, alors, l’introduction artificielle du temps, en divisant la journée en deux : 12h pour le jour et 12h pour la nuit. Puis, le système de calcul basé sur 60, vient de la civilisation babylonienne du 18ème siècle avant Jésus-Christ. Le choix de ce nombre leur a plu car 60*6 = 360 jours par an, 60/5 = 12 mois par an, 60/2 = 30 jours du mois. En conséquence, on a stipulé qu’une heure est égale = 60 minutes et une minute est égale à 60 secondes. De nos jours, on a pu calculer la seconde atomique qui est égale à 9 192 631 770 oscillations de l’électron de l’atome de Césium 133, c’est-à-dire relative à la période de l’onde émise par cet atome. Les scientifiques, en 1967, ont décidé que la seconde doit être mesurée en se basant sur des phénomènes se déroulant à l’échelle infinitésimale et non sur des observations astronomiques.
En 2020, la terre a tourné plus rapidement sur son axe et l’on a constaté que 28 jours ont duré moins de 24h. En 2021, c’était une année encore plus rapide, les horloges atomiques qui sont les horloges les plus précises sur terre ont accumulé un retard de 19 millisecondes.
Le temps est basé sur un concept du nombre 60, utilisé par les babyloniens et c’est un système sexagésimal emprunté sur les sumériens. Selon Georges Ifrah [11], ce système provient du comptage des phalanges des 04 doigts de la main droite (en excluant le pouce), ce qui fait 4 x 3=12, puis multiplié par les 05 doigts de la main gauche, 12×5 = 60.
La mesure du temps n’est pas si précise telle qu’on l’imagine et peut se prêter à la notion d’illusion. De même, l’espace, aussi, puisqu’il est lié au temps. En effet, la distance est égale à la vitesse multipliée par le temps. Si on reprend, encore une fois, les propos de David Bohm sur l’expérience de l’intrication quantique (selon laquelle deux particules séparées pouvaient interagir simultanément aux mêmes stimuli indépendamment de la distance qui les sépare) : la séparation est illusoire et ces particules ne sont pas réellement séparés. In fine, cela se prête bien aux caractéristiques du modèle d’un monde holographique.
Lorsqu’il n’y a plus de barrières entre les différentes disciplines, où il y a le mariage entre la physique, la philosophie, la mythologie, la biologie, l’art, etc. que certaines pièces du puzzle de la vie peuvent être reconstituées. Le déconditionnement du cerveau-mental est nécessaire pour retrouver la vue et appréhender la réalité.
“L’illusion n’existe que tant qu’il y a de la peur. La peur existe à cause du désir de s’accrocher à ce qui est connu” – Krishnamurti
[1] Les neurones miroirs permettent de reproduire des comportements ou de rssentir des émotions même si l’on ne fait pas réellement l’expérience, juste en l’imaginant ou en l’observant.
[2] G. Riva et al. Neuroscience of Virtual Reality: From Virtual Exposure to Embodied Medicine. Cyberpsychol Behav Soc Netw. 2019 Jan (1); 22(1): 82-96.
[3] S. Waddell. Protein Phosphatase 1 and memory: Practice makes PP1 imperfect? Trends Neurosci. 2003 Mar; 26(3):117-9
[4] A. Moreno. Molecular Mechanisms of forgetting. Volume 54, Issue 8 Special Issue: Proteins and Circuits in Memory. October 2021 6912-6932
[5] https://www.britannica.com/science/plasma-state-of-matter
[6] https://www.britanica.com/biography/Hannes-Alfven
[7] https://www.brucelipton.com/what-are-the-volts-electricity-your-human-body/
[8] A. Jaffe. The illusion of Time. Nature 556, 304-305 (2018)
[9] L’an 622 correspond à la date de la Hijra du Prophète Mahomet de sa ville natale pour l’oasis de Yathrib.
[10] https://www.herodote.net/Vincent_Boqueho_raconte_la_mesure_du_temps-synthese-3032-101.php
[11] Georges Ifrah, Histoire Universelle des chiffres. Editions Robert Laffont (1994)